Chez nous, la vie politique semble se ramener, pour beaucoup, à des luttes et à des courses pour le pouvoir. Comme si elle était un marché à conquérir ou à protéger. Les rivalités de personnes l’emportent sur les débats de choix de sociétés. Les moyens employés ne s’embarrassent guère souvent de principes moraux et religieux. Même notre chère démocratie, citée jadis en exemple est aujourd’hui en manque de souffle. Assez pour s’arrêter un instant et constater les dégâts, surtout à quelques encablures des élections présidentielles de Février 2012.
Si la situation politique du Sénégal est déplorable, minée par des adversités fétides entre leaders politiques et la sempiternelle question de la candidature du président Abdoulaye Wade pour un troisième mandat, la situation économique l’est encore plus. Il n’existe pas de démocratie sans relance économique, car tout le monde sait que la situation financière de notre pays ne permet pas de faire face aux angoissantes questions sociales (chômage, sous-emploi, pauvreté) et à la fonction publique pléthorique. Et j’allais oublier la cruciale situation de l’éducation nationale confronté depuis des années à des difficultés qui détériorent la qualité de l’enseignement donné à nos enfants. Cette situation financière et économique est-elle le fruit d’une incompétence sans faille de nos dirigeants en dix ans d’alternance ? Je ne peux que répondre de l’affirmative. Tellement les scandales financiers sont devenus légions avec l’avènement de l’alternance. Ce qu’il nous faut, c’est une thérapie collective du peuple sénégalais endormi par un système corrompue. 2012 arrive, nous attendons le renouveau.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire