Ce billet
est mon point de vue sur la biennale off de Rufisque. Quoi que objet de
polémique avec certains artistes qui se sont senti laissé en rade, cette
manifestation a permis de réconcilier Rufisque avec son patrimoine …
Les
organisateurs du festival « Koeur de Rufisque » auront surpris plus d’un dans la ville de Rufisque en réussissant ce
que de nombreuses personnes peinent à faire depuis belle lurette dans la citée de Mame Coumba Lamb. La tenue
des off de la biennale à Rufisque a, pour
une fois, connue un engouement certain au prés des populations
rufisquoises. Et cela grâce à deux
aspects que je juge importants...
D’abord le thème du patrimoine retenu pour célébrer cette manifestation OFF
de la biennale à Rufisque. Quoi de plus judicieux que de parler de patrimoine
pour restaurer avant tout la mémoire du vieux Rufisque ? Car si cette
ancienne ville coloniale peine à quitter son stade de léthargie culturelle,
l’absence de politique réelle de sauvegarde du patrimoine architecturale à l’instar de Saint Louis, en est pour beaucoup. Je trouve d’ailleurs
salutaire que l’initiative vienne de la directrice du collège architectural de
Dakar, Mme Anni Jouga. En suite la collaboration entre les artistes et certaines structures privées est le second
aspect ; cette collaboration témoigne
de la nécessité de travailler avec
des mécènes (le secteur culturel en manque vraiment). L’implication de la
fondation Sococim dans la réussite de cette initiative est d‘ailleurs à saluer.
Le festival « koeur de Rufisque » au delà de son aspect organisationnel, a surtout servit de cadre d’expression
artistique pour les nombreux artistes
plasticiens de la ville. Les quelques impaires notés, viennent essentiellement
de l’absence de communication. Ce qui a naturellement suscité le courroux de
certains artistes qui n’ont pas réçu à
temps la bonne information. La sortie musclée
dans la presse de l’artiste Ibrahima Wade en est un parfait exemple.
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