mardi 29 octobre 2013
mardi 24 septembre 2013
Des acteurs veulent créer de l'emploi grâce au secteur technologique
Aider le gouvernement du
Sénégal dans sa politique de création d'emploi, c'est le défi que c'est lancé
les acteurs de l'écosystème d'internet au Sénégal. A l'occasion du forum
national sur la gouvernance d'internet tenu la semaine dernière, divers acteurs
ont proposé la mise en place d'un cadre de concertation sur la création
d'emploi grâce aux métiers d'internet.
« Il est temps de mettre notre
expertise au service de ce pays et surtout penser à la création d'emploi. Le
Sénégal regorge de ressources humaines importantes dans le secteur des Tic qui
méritent d'être pris en compte dans la réflexion pour la création d'emploi dans
ce secteur. Nous avons l'obligation d'établir la jonction entre cette
compétence des acteurs et la nécessité de résoudre les besoins des populations.
» A déclaré Mouhamadou Diop, directeur général de l'hébergeur Kheuweul.com.
Alex Corenthin, président
d'ISOC Sénégal structure organisatrice du forum, estime que le Sénégal dispose
d'infrastructure pour une réelle mutualisation de l'économie
numérique, mais le principal problème demeure la non
-exploitation adéquate de cette infrastructure. « Il faut qu'on pose le débat
de la gestion des infrastructures technologiques au Sénégal. Elles sont
relativement développées, mais leur usage pose problème. De nombreux acteurs
capables de faire des économies, créent des emplois mais n'ont pas accès aux
infrastructures. La plupart des infrastructures sont dédiées
soit à la SONATEL soit à L'ADIE. Il est temps de mutualiser l'économie
numérique au sénégal pour la création d'une vraie chaine des valeurs. »
Le ministre de la communication
et de l'économie numérique, Cheikh Bamba Dieye pour sa part affirme toute son
adhésion pour la mise en place d'un cadre de concertation qui pourra prendre en
compte les réflexions des acteurs sur la problématique de la création d'emploi
au Sénégal grâce à la technologie.
lundi 23 septembre 2013
DakarLug lance une pétition pour exiger de l'Etat du sénégal l'utilisation des logiciels libres
Encourager l’utilisation des
logiciels libres dans l’administration publique au Sénégal, c’est l’objectif de
la communauté DakarLUG. Cette
communauté de passionnés de logiciel libre basée dans la capitale sénégalaise a
lancé depuis quelques jours une pétition pour l’application d’une politique
d’utilisation des logiciels libres par le gouvernement du Sénégal.
« Le gouvernement du Sénégal,
vache à milliards de Microsoft. L’ADIE aurait déjà versé plus de 3 milliards
de Fcfa à Microsoft pour l'achat de licences et aurait
octroyé des contrats d'achats de logiciels pour plus de 500 millions FCFA
durant la période de 2006 à 2009, puis de 2011 à 2013.
Alors que la plupart des pays
industrialisés ont commencé, depuis plusieurs années, la migration de leurs
infrastructures technologiques en utilisant des logiciels libres,
l'administration publique Sénégalaise accuse déjà un retard prononcé. »a
expliqué DakarLUG a propos de cette pétition qui
interpelle le ministre en charge des Télécommunications et de l’économie
numérique.
« Nous demandons donc, au Ministre
de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique du
Sénégal de favoriser le développement et l'utilisation des logiciels libres
dans l'administration publique, et ce, pour le bien-être économique du Sénégal.
» Signale toujours la pétition.
De l’avis des membres de la
communauté DakarLUG, le lancement de cette pétition n’est qu’une étape du
processus de sensibilisation entrepris depuis plus d’un an sur l’usage des
logiciels libres.
dimanche 15 septembre 2013
Notre incivisme nous tuera
J’avais juré de ne plus parler de Rufisque et de sa saleté. Je m’étais promis de ne plus dénoncer les pratiques abjectes de certaines populations en connivence avec certaines autorités.
Mais le mal est profond et en parler s’impose comme un devoir. Mardi dernier, je me rendais au cimetière Chrétien de Diokoul. Ce cimetière vieux de plusieurs siècles et témoin de l’histoire de Rufisque (Il y existe des tombes qui date de 1600) ne contient presque plus d’espace pour enterrer les morts (Je vous dirai le pourquoi, une prochaine fois). Mais ce qui me préoccupe ici, c’est bien l’accès à ce cimetière. Un accès rendu difficile à cause de l’insalubrité qui règne aux environs du quai de pêche de Rufisque. Par euphémisme, j’appellerai cela IN- SA LU -BRI -TE, mais le mot traduit trop faiblement, le bordel qui règne aux environs du quai de pêche de la vieille ville. Entre les eaux stagnantes mélangées aux détritus de poissons pourris, et la puanteur du canal, l’overdose est assurée. Et il ya vraiment de quoi degueuler, tellement les lieux sont insupportables ! Je me demande comment peut-on travailler dans une telle porcherie ? Que fait la brigade du service d’hygiène de la ville pour arrêter cette pollution qui peut avoir de sérieuses répercussions sur la santé des populations ? Pourquoi il n’existe pas de voies d’évacuations des eaux qui proviennent du quai de pêche, pour se déverser à la mer ? Bref, tout semble prouver qu’on refuse le développement dans cette ville.
PS : si je n’interpelle pas les autorités municipales de Rufisque, c’est par ce qu’elles sont inexistantes à mes yeux.
Mais le mal est profond et en parler s’impose comme un devoir. Mardi dernier, je me rendais au cimetière Chrétien de Diokoul. Ce cimetière vieux de plusieurs siècles et témoin de l’histoire de Rufisque (Il y existe des tombes qui date de 1600) ne contient presque plus d’espace pour enterrer les morts (Je vous dirai le pourquoi, une prochaine fois). Mais ce qui me préoccupe ici, c’est bien l’accès à ce cimetière. Un accès rendu difficile à cause de l’insalubrité qui règne aux environs du quai de pêche de Rufisque. Par euphémisme, j’appellerai cela IN- SA LU -BRI -TE, mais le mot traduit trop faiblement, le bordel qui règne aux environs du quai de pêche de la vieille ville. Entre les eaux stagnantes mélangées aux détritus de poissons pourris, et la puanteur du canal, l’overdose est assurée. Et il ya vraiment de quoi degueuler, tellement les lieux sont insupportables ! Je me demande comment peut-on travailler dans une telle porcherie ? Que fait la brigade du service d’hygiène de la ville pour arrêter cette pollution qui peut avoir de sérieuses répercussions sur la santé des populations ? Pourquoi il n’existe pas de voies d’évacuations des eaux qui proviennent du quai de pêche, pour se déverser à la mer ? Bref, tout semble prouver qu’on refuse le développement dans cette ville.
PS : si je n’interpelle pas les autorités municipales de Rufisque, c’est par ce qu’elles sont inexistantes à mes yeux.
mardi 27 août 2013
vendredi 23 août 2013
Et si je pouvais lire dans les pensées...
Lire dans les pensées. Seuls les films de science-fiction en font l’apologie, mais les chercheurs de l’Université Radboud de Nijmegen aux Pays-Bas ont effectivement trouvé un moyen de réaliser cet exploit. Effrayant non… ? Ah moi je m’en réjouis de cette révolution qui permettra certainement de lire dans les pensées « profondes » de nos politiques et deviner ainsi leurs moindres « intentions » lol. Faites confiance à la science ! J’utiliserai cette technologie pour lire dans la pensée de tous les candidats à la municipalité de Rufisque, walay… dina kodeff. Je commencerai par le maire sortant en question, Mamaya Séne. J’interrogerai sa pensée, pour savoir ces intentions réelles pour ma ville en 2014 et aussi pourquoi pendant son magistère, les moustiques ont été si cajolé et considéré au point de nous pourrir la vie. Au plan national, la traque aux biens mal acquis prendra des drôles d’allure avec cette méthode originale de lire dans les pensées des supposés dealers à col blanc de la rue- publique. Imaginez un instant ce que serait le Sénégal avec une telle technologie, hein…
jeudi 22 août 2013
jeudi 25 juillet 2013
Rufisque: derniers cris d'une ville qui se meurt...
![]() |
Credit Photo: Mbaye Kane Fall / Facebook. |
Je ne sais pas. Je ne comprends pas. J’ai
mal, mais je suis obligé de l’accepter, comme tout le monde d’ailleurs j'imagine... Hier
soir en rentrant à Rufisque, mon pincement au cœur fut profond, douloureux en
voyant encore un bâtiment ravagé par les flammes. J’ai eu l’info de cet incendie
à travers les medias, mais j’ai vu l’ampleur du ravage qu’une fois rentré à la
maison.
Cela fait combien d’incendie ces deux dernières
années ? Deux ? Trois ? Quatre? Plus que tout cela… ? Cela fait
donc beaucoup trop pour une ville qui agonise, qui se meurt. Rufisque ne mérite
pas ça. Nous ne le dirons pas assez, le bordel qui règne au marché central et
ses environs n’a pas fini de causer à la ville des dégâts de ce genre… Ce bâtiment
colonial, témoin vivant du vieux Rufisque qui a cramé, est un pan de l’âme de
cette ville. Mais hélas aucun plan de réhabilitation de ces bâtisses n’a été
jusque là pensé par nos autorités. Eux (nos autorités) sont coupables de trahison.
Et nous sommes coupables de passivité et d’inaction envers une ville que nous
regardons mourir…non, c’est nous qui l’a tuons cette ville !
lundi 22 juillet 2013
Mes évasions livresques...
Pas trop de job ces derniers temps, donc je bouquine grave. Et dans mon périple livresque, j'ai rencontré des plumes de toutes les saveurs poétiques... Amadou Lamine Sall en particulier m'a fait rêver. Mon Dieu comment un être peut-il user de mots si simples pour exprimer des sentiments si forts? (La magie du verbe certainement) Lisez " Rêve de bambou" vous en saurez quelques choses. Et que dire de Seydou Badian Kouyaté? J'ai revisité mon royaume d'enfance "Sous l'orage" pour atterrir dans " La saison des piégés", son dernier roman édité en 2008. J'en ai pas fini, puisque sous mon lit m'attend du trés lourd Tchikaya U tam'si avec lui, j'irai mangé "Ces fruits si doux de l'arbre à pain" son dernier roman aussi. Et puis j'attendrai que l'on me suggère d'autres lectures. C'est bien les vacances non, autant en profiter.
mercredi 3 juillet 2013
Ma rencontre avec le " son "
Depuis lundi 1 er Juillet 2013 je participe à une formation sur la création de documentaire radiophonique avec la plateforme Docusound Network .
Une aventure passionnante que je partage avec quelques personnes vivant avec un handicap notamment des aveugles et d'autres personnes passionnées de ce genre radiophonique. L'objectif de ce programme est de pousser les participants à la production de documentaires radiophoniques sur diverses thématiques. La leçon que j'en tire est la suivante: travailler avec une personne handicapée visuelle ( aveugle) dans la création d'un documentaire radiophonique, est une aubaine. le sens de l'écoute (l’ouïe) est tellement développé chez ces dernières personnes que je me demande si c'est pas nous autres les vrais handicapés dans le travail du son. Ma conception de la narration orale a changé grâce à cette formation. Aujourd'hui lorsque j'entends un son, j'ai juste envie de dire: ferme tes yeux et écoute... car toute histoire peut être racontée du point de vue du son. Aujourd'hui je sais que mon micro peut aller là où une camera ne peut s'aventurer, dans l'obscurité pour saisir un instant de vie, un son de vie...
samedi 29 juin 2013
Ça bouge à Rufisque avec les "Social Media Session"...
La communauté Web Event Rufisque se renforce de nouveaux membres. Et cela n’est que salutaire pour le mois de juillet qui coïncide avec le lancement du projet Social Media Session. Ce nouveau projet intitulé aussi SMS, est une université d’été des TIC entièrement consacré au grand public. Eh oui nous restons toujours dans cette optique de sortir l’univers des technologies du web dans son milieu intimiste. S’ouvrir au monde et partager notre passion, reste donc notre credo…Mais au-delà de cette passion d’entreprendre des initiatives révolutionnaires, l’enjeu de ces « Social Media Session » est de faire de la ville de Rufisque, « un carrefour d’initiatives technologiques ».
Prévu le 6 Juillet au centre culturel Maurice Gueye, le lancement des « Social Media Session » se veut une manifestation Open, ouvert au public. Une sorte de mini barcamp qui se déroulera en une demi-journée avec des présentations sur des concepts web ponctuée de rencontres avec les acteurs de l’écosystème d’internet au Sénégal. Après le lancement officiel de ce projet, place aux ateliers d’initiation des outils technologiques pour différents public. Des ateliers qui s’étaleront jusqu’au mois d’aout avec comme cible : des jeunes passionnés d’écriture participative, groupements féminins, artistes photographes ainsi que les artisans du village artisanal de Rufisque. Ce gigantesque projet qui nécessite beaucoup de moyens (financier, matériel) n’a pas encore connu l’adhésion de bailleurs excepté la fondation Sococim qui a manifesté sa volonté d’accompagner certaines manifestations de ce projet. Toutefois la recherche de partenaires se poursuit.
Pour s’inscrire pour le lancement des « Social Media Session », le lien c’est ici…
lundi 24 juin 2013
Et si l'apocalypse se cachait derrière le réchauffement climatique?
6 heures du matin, mon réveil sonne. Je ne suis ni endormi ni totalement réveillé. Je suis dans un état second. Machinalement je branche mes écouteurs sur mon téléphone et allume la radio. Les infos résonnent dans mes oreilles… Comme un lointain écho, j’entends une voix parler du rapport de la banque mondial sur les conséquences du changement climatique. Le contenu du rapport sur ma région est inquiétant: Vague de sécheresse en Afrique au sud du Sahara, disparition des savanes, montée des eaux… Le tableau est bien obscur et ne présage rien de bon pour nous autres dans ce futur –présent, puisque les échéances pour ce changement apocalyptique sont estimées entre 2030 et 2080. Comment sera le Sénégal mon pays ? Une vague d’inquiétude m’envahi, je suis sidéré, le sang se glace tout d’un coup dans mes veines à la seule représentation de ce futur bizarre. Je me réveille de mon sommeil éveillé. Debout sur mon lit, l’inquiétude ne me quitte pas. Je pense à ma capitale Dakar. Comment sera-t-elle écologiquement dans 30 ans si elle est aujourd’hui considérée comme la 2éme ville d’Afrique la plus polluée ? J’ai froid au dos. La montée des eaux fera t-elle disparaitre mon quartier natal Keury Kao à Rufisque ? Quelle sera l’ampleur de l’érosion côtière dans les régions du Cap-Vert ? Autant d’interrogations qui se bousculent dans ma tête. Je cherche un échappatoire à ces pensées apocalyptiques, mais j’y arrive toujours pas…Alors je change de fréquence radiophonique. Encore les infos. Une autorité annonce un plan d’industrialisation de nos campagnes pour lutter contre le chômage et la pauvreté. J’essaie de faire le rapprochement avec le rapport de la banque mondiale sur le changement climatique. Mais tout est claire dans mon esprit : Les Politiques de développement visant à réduire la pauvreté et qui ne tiennent pas compte de l’impact de nos comportements actuels vis-à-vis de l’environnement sont condamnés à l’échec.
Voir l'infographie du rapport de la banque mondiale ici
http://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2013/06/19/Infographic-Climate-Change-in-Sub-Saharan-Africa-South-Asia-South-East-Asia
vendredi 7 juin 2013
Espagne: des centaines d'émigrés africains menacés d'expulsion
Poblenou est un quartier de Barcelone (Espagne).
Les émigrés africains qui vivent dans ce quartier de la catalogne sont
confrontés à la crise économique qui frappe l’Espagne. Après les pertes d’emploi,
les activités au ralenti, les émigrés africains vivent aujourd’hui dans la peur
de l’expulsion. Dans le quartier de Poblenou, plus de 300 émigrés africains
dont 200 sénégalais sont menacés de quitter les hangars dans lesquels ils
vivent. Un déguerpissement ordonné par la mairie de Barcelone. Pour défendre la
cause de ces émigrés africains, les habitants du quartier de Poblenou ont décidés
de porter ce combat. Bataille judiciaire, mobilisation sociale à travers des
activités socioculturelles sont concoctés par les habitants de Poblenou pour
soutenir la cause des émigrés africains.
A noter que cette tentative d’expulsion de ces émigrés vivant dans ces hangars n’est pas une première.
Ibrahima Seydi, porte parole de ces émigrés explique “qu’apès la première
tentative d'expulsion en juillet dernier, stoppée par les organisations du
quartier, la mairie a proposé un plan d'action qui s'est réduit à des solutions
temporaires et qui ont été rejetés par la majorité car elle impliquait qu'ils
devaient arrêter leur activité de ferrailleur, seule source de revenus. De leur
côté les services sociaux qui devaient intervenir n'ont pas donné signe de vie,
seule la Croix Rouge est apparue.”
Le procés pour l’expulsion des émigrés est prevue le 11 juin
2013. Les diferentes organisations du quartier de Poblenou se mobilisent pour soutenir
ces centaines d’africains du hangar. Je vous propose un entretien que j’ai eu à
réaliser avec le porte parole de ces émigrés Ibrahima Seydi et Marie Elene, une
habitante de la catalogne.
samedi 25 mai 2013
L'Etat du Sénégal tremble t-il devant le rapport d'Amnesty International ?
Le rapport annuel de l’ONG Amnesty international au
Sénégal met le gouvernement du président
Macky Sall dans tous ses états.
Fustigeant le recul du Sénégal dans la préservation des droits humains,
le responsable de l’ONG Amnesty International, Seydi Gassama n’a pas été tendre dans ses
propos, qualifiant le nouveau régime de Macky Sall de « vouloir
sacrifier la réputation de terre de la Teranga
du Sénégal aux exigences des régimes tyranniques de Yaya Jammeh et
Idriss Deby ».
Des propos jugés offensant de l’avis de Seydou Gueye,
secrétaire général de la présidence de la République. Le ministre de la justice
et garde des sceaux, Aminata Touré a aussi réagi suite à la publication de ce
rapport. Elle estime que « 80 pour cent des données compilées dans le dernier
rapport publié par l’ONG Amnesty International sur l’état des droits de l’homme
au Sénégal ne concernent pas le magistère de Macky Sall », affirmant
que « ce rapport est décalé par
rapport à la situation actuelle avec des évènements qui remontent à bien avant
l’arrivée de Macky Sall ».
Face à ces attaques, le représentant de l’ONG Amnesty
International au Sénégal Seyni Gassama, a répondu sur son compte facebook ce
matin (samedi 25 Mai). Je vous laisse apprécier.
Il faut rappeler que suite à la sortie de ce rapport, le
gouvernement du Sénégal a apporté des explications à travers un communiqué sur l’expulsion le
7 mai dernier de son territoire du blogueur et activiste tchadien Makaila
Nguebla.
jeudi 23 mai 2013
Sénégal: Rétablir la peine de mort, l'opinion divisée sur la toile
S’il ya un sujet, qui suscite la polémique ces derniers
temps au pays de la Teranga, c’est bien, le rétablissement de la peine de mort,
objet d’un vif débat sur l’espace public. Ce projet de loi, proposé par le député
de la majorité parlementaire Seydina Fall, pour ainsi lutter contre la
criminalité ne connais pas l’adhésion de
tous. Sur les réseaux sociaux et sur la
toile en général, les opinions sur la
peine de mort sont variées. Aperçu de ce que se dit sur ce sujet.
Son on applique la peine de mort au #Senegal j'espère qu'on n'oubliera pas loi sur la Castration chimique des violeurs et pédophiles.
— Mbengue Mbor ® (@Papinio_) 22 mai 2013
Ce pays RECULE ! Un projet de loi sur pour la promulgation de la peine de mort a #Sénégal sera bientôt déposé bit.ly/117qAUE - #Obs
— Anna Gueye (@annagueye) 21 mai 2013
Encore un débat vide de sens pour faire polémiquer les sénégalais “@__keyti: Débat sur la peine de mort à la radio... Crazy.”
— Sonny Spoon (@TheBoyXa) 22 mai 2013
moi, je dis quand on ne respecte pas les droits de l'homme des autres, on perd ses droits
— absatou (@absatou) 22 mai 2013
vous imaginez quelqu'un qui tue une fois, va en prison, sort tue encore et vous l'imaginez retourner en prison à nos frais? seriously?!
— absatou (@absatou) 22 mai 2013
Le député à l'origine de ce projet de lois, a soutenu dans les colonnes d'un journal de la place : "Toute personne qui tue son semblable doit subir le même sort. Si la criminalité est appliquée, la criminalité disparaîtra car si cette situation perdure, les populations se feront justice elles-mêmes comme on le voit dans certains quartiers. Le pays doit faire l'économie d'une vendetta". Un recul démocratique pour de nombreux sénégalais si cette loi qui sera proposée aux députés au mois de juillet, est adoptée. Pour rappel en 2004, l'ancien président Abdoulaye Wade avait officiellement consacré l'abolition de la peine de mort au Sénégal. 9 ans après, le débat sur son recours pour mettre fin à la criminalité galopante qui frappe le pays, refait surface.lundi 20 mai 2013
mardi 14 mai 2013
Déguerpissement des marchands ambulants : Si Dakar respire, Rufisque Suffoque…
Ce matin, la canicule dit bonjour
à la terre qui se réveille sous les klaxons des cars –rapides et autres
véhicules de transport en commun. Ce
matin, Sandaga, le grand marché du
centre ville, affiche un visage rayonnant. Depuis le déguerpissement des
marchands ambulants aux alentours du marché Sandaga, Dakar semble
« rajeunir » avec une circulation plus fluide que d’habitude. Mais si
Dakar respire (suite au désencombrement de Sandaga), il ya une ville qui
suffoque voire étouffe à cause du laisser aller de ses autorités municipales.
Cette ville, c'est bien Rufisque. Et
elle a plus que jamais besoin d’un plan d’assainissement de son cadre de vie. Je
l’ai crié des milliers de fois, et je me lasserai pas de le dire, notre ville
Rufisque n’a que trop souffert de l’image insalubre que ses enfants lui
donnent.
L'actuelle image du boulevard Maurice Gueye, pourtant dégagé
dans le cadre d'une opération de désencombrement de la ville en 2009, n'est guère
reluisante et témoigne d’une impuissance manifeste de certains élus à gérer convenablement cette ville. A cela s’ajoute
l’excroissance anarchique du marché central qui a fini de tuer le quartier
Keury Souf et asphyxier ses habitants. La politique politicienne n’a que trop
durer, je ne peux plus laisser des gens sans projet communautaire diriger cette
ville.
Il ne reste plus que
10 mois, et ça sera à nous d’arrêter l’hémorragie des actes faux pour un
changement vrai…
jeudi 9 mai 2013
Du 11 au 18 Mai, Dakar capitale du numérique !
Jokkolabs-Dakar, espace d’émergence et de créativité, et La Cantine-Paris créent l’opération Dakar Libre V1 , dans le cadre du programme Digital africa de l’Institut français et organisent 8 ( huit) jours de réflexion autour de la culture libre (opensource), sujet émergent au coeur de la nouvelle économie et des transformations du monde actuel. Pendant ces journées, Jokkolabs, La Cantine et l’ensemble de la communauté du mouvement opensource proposeront des rencontres ouvertes et des workshops pour encourager les initiatives locales et lancer à Paris comme à Dakar le débat sur l’innovation
numérique et l’importance de garantir le libre accès à la culture et à l’information.
mercredi 8 mai 2013
Arrestation et expulsion d'un Blogueur tchadien au Sénégal, où est la Teranga ?
Le journaliste blogueur Makaila Nguebla arrêté mardi 7 Mai à
Dakar a été finalement expulsé du Sénégal
le même jour à 23 heures dans un vol en partance pour Conakry, capitale de la
guinée. Une expulsion conséquente à des propos jugés « subversifs »
tenu par le blogueur tchadien lors d’une émission radio sur la Sud FM, une
radio privée sénégalaise. Makaila était refugié au Sénégal depuis 2005. Dansson blog, « son dernier billet publié le mardi 7 Mai montre que l’activiste savait ce qui l’entendait à la
police puisque ayant été convoqué la veille par un policier du nom de Mr Ndiaye »
m’a confié au téléphone hier soir (mardi 7 mai) Seydi Gassama, responsable d’Amnesty
international au Sénégal. Cette arrestation suivie de son expulsion n’est
surtout pas à écarter avec la visite du ministre tchadien de la justice au Sénégal,
le 3 Mai dernier. Et tout porte à croire que l’expulsion du blogueur tchadien
Makaila est une suite logique d’une chasse à la sorcière entamée par le régime d’Idriss
Deby. Je suis inquiet sur l'avenir de Makaila, notamment pour sa securité une fois à Conakry. Depuis l’annonce de cette
arrestation, je suis juste scandalisé et horriblement dessus par cet acte qui n’honore
pas notre démocratie. Le Sénégal n’a pas pour habitude de livrer des gens aux
dictateurs d’Afrique. Je crois que le président de la république Macky Sall ferait
bien de s’en souvenir…
Sur twitter, depuis l'annonce de l'arrestation de Makaila quelques twittos ont reagi. Quelques aperçus ...
#Sénégal : grave atteinte à la liberté d'expression. Dire que le Ministre chargé de la bonne gouvernance est un journaliste. #FreeMakaila
— Mahamat Abakar (@ambenatna) 8 mai 2013
#FreeMakaila un tweet action va commencer pour exiger la libération de #Nguebla. Nous dénonçons son expulsion #Tchad
— Pressafrik.com (@Pressafrik) 8 mai 2013
Le #Sénégal recule dans le domaine des droits de l'homme! Faudrait peut-être leur rappeler ce qu'est un réfugié?! #freemakaila
— Tata Pop (@Tata_Pop87) 8 mai 2013
Le senegal n'est il plus le pays de la téranga? #freeMakaila #kebetu
— LionGaindé (@TheLionSN) 8 mai 2013
lundi 29 avril 2013
Les nouveaux républicains du bled
Républicain, le mot à la mode au Sénégal. A la télé, dans
les débats, conférences et autres meeting politique, le terme
"Républicain" ravi la vedette aux autres slogans politiques du bled. Regardez le journal de 20 H de la chaîne nationale RTS, vous en saurez quelques chose. C'est normal, me diriez-vous, c'est l’avènement d'une ère politique nouvelle.
Le président du pays est lui même Républicain non? Et pour rentrer dans ses
grâces, quoi de mieux que d'emprunter ce terme? Il ya donc les cadres
républicains, les jeunesses, républicaines, les femmes républicaines, les
enseignants républicains, les élèves républicains…lol tout y passe. C’est
vraiment le terme à la mode au pays. Tenez par exemple, l'association des
marchands ambulants républicains ça sonne bizarre non? Tu te dis républicain et
tu n’hésites pas à occuper les trottoirs pour faire ton business… ( c’est le
Sénégal qui gagne mdr). Bref, il ne manque plus qu'à créer le mouvement des
chômeurs républicain, si cela n'existe déjà pas... Cette prolifération tout
azimut, de mouvements de soutien n’est que la continuation des tares du régime
d’Abdoulaye Wade, qu’on se le dise. Et cela est la preuve que certains éléments
ont certes changé d’habits, mais leur
fonds détestable est resté intact en eux…
mercredi 24 avril 2013
Moi aussi le Kenya a changé ma vision du monde avec les TIC.
Il ya quelques jours, j'ai eu l'occasion de discuter avec
une haute autorité de ma ville. Nous avions parlé naturellement de
développement, d'appui aux initiatives porteuses de valeurs à l’échelle locale (donc
pas de politique hein...). Mes propos furent essentiellement orientés vers le
secteur des TIC et cette question que je lui ai lancé, qu’attendons-nous pour
suivre les pas des pays qui ont compris que l’émergence économique passe
inéluctablement par l’utilisation intensive des TIC ? Sa réponse fut toute simple: écoute jeune
homme, ici les priorités sont ailleurs, et puis nous n'avons pas les moyens
pour des trucs comme ça ! Tôt ce matin, je reçois le coup de fil de cette même
autorité. J’avoue, j’étais surpris de l’appel téléphonique (…). Sa voix rauque
au combiné, me parle de sujets sur les TIC, mais je ne comprenais pas bien, ses
propos et soudain il lache, le mot Kenya et silicon valley… là je comprends
mieux de quoi il veut parler. L’homme venait de regarder un reportage sur le kenya, la nouvelle silicon valley du continent et les effets de ce reportage
sur sa vision du monde avec les Tic a changé tout d’un coup. Je vous raconte
pas la suite…En tout cas il reste disposé à encourager des projets
technologiques dans sa ville maintenant. C’est peut être le début d’un
changement, j’ose le croire, à moi aussi le Kenya fait rêver.
vendredi 19 avril 2013
Billet: Démocratie et Moustiques...
Le chat est l’emblème de la ville
de Rufisque. Ça tout le monde le sait.
J'ai beaucoup de respect pour cet emblème hein...La ville en compte beaucoup.
Des chats de toute les couleurs, de toute les races aussi et qui sont considérés comme des animaux placés
sous la protection de Mame Coumba Lamb, le génie protecteur de Rufisque. Moi
mon problème avec le chat, c'est que nous
sommes en démocratie, et les règles de la démocratie voudraient que la majorité
triomphe et que la minorité soit respectée. Alors je suggère que cet emblème
qui est le "chat" soit changé par un gros moustique. Il est temps, je
le crois, de considérer le peuple du canal très insalubre de Rufisque. Plus de représentativité dans la
ville, pour les moustiques, ils en sont les dignes fils.
Rufisque: la nécessité d'une vraie interpellation citoyenne
Depuis les élections locales de 2009, il existe une date, le 18 avril, anniversaire de l’accession du maire Badara Séne à la mairie ville de Rufisque. A chaque 18 avril, depuis 4 ans, des interpellations citoyennes sont organisées, afin de donner la parole aux populations pour qu’elles évaluent et tirent le bilan de la gestion de l’équipe municipale. L’engouement autour de cette journée et le taux d’adhésion des Rufisquois à cette interpellation citoyenne, sont des actes forts qui témoignent de la nécessité de la présence d’une gouvernance locale participative. Pousser les populations à s’intéresser à la gestion de la municipalité est une tache louable. Cette tache l’est encore plus, lorsque les populations, acceptent de ne plus être des spectateurs et se transforment en outil de contrôle.
jeudi 11 avril 2013
Un servbice Web pour construire votre business plan
C’est déjà Jeudi et je suis heureux de vous retrouver dans
ma rubrique « trucs et astuces ». Pour ce deuxième numéro, je vous
propose d’aller à la découverte d’un service, que je trouve très pratique pour
les jeunes entrepreneurs. Son nom : plan2biz.com . Un service web (gratuit) qui vous guide dans
la conception de votre Business plan du début à la fin. Ce service est destiné aux entrepreneurs plein d’idée. Alors n’hésiter plus à élaborer des business plan professionnel qui répondent à vos exigences.
jeudi 4 avril 2013
Et si l'on partageais un peu nos outils préférés sur la toile
« Mes trucs et astuces sur la toile » est une
nouvelle rubrique que j’ouvre dans mon blog. Dans cette rubrique, je partage, une fois par semaine (tous les jeudis) les
applications/services qui me séduisent et m’aident à organiser ma vie de
journaliste blogueur. Pour ce premier numéro, je vous présente issuu, un
service qui permet de présenter des documents,( Word PDF PowerPoint etc )
sous forme de magazine ou webzine. Issuu est disponible gratuitement .
Ce que j'aime dans cette plateforme, c'est qu'elle m'offre des opportunités de lecture exceptionnelle. D'un clic j'arrive à tourner les pages de mon livre numérique avec une aisance déconcertante. Les ouvrages en général publiés sur issuu sont téléchargeable gratuitement. Attention , tous les ouvrages ne sont pas disponible en téléchargement. Un outil intéressant à utiliser par les blogueur et autres web journalistes, surtout pour la publication de diaporama dans un site ou blog. N'hesitez plus lancer vous dans le monde de la lecture numerique.
samedi 30 mars 2013
Coup de coeur, ma rencontre avec Ozoua, une écrivaine Martiniquaise

vendredi 8 mars 2013
8 Mars, n'oublions pas les femmes malades mentales dans nos rue...
Dernier post à l'occasion de la journée mondiale de la femme. une grande pensée aux femmes malades mentales errantes qui meritent une réelle assistance du gouvernement du sénégal et des populations sénégalaises. je relais, ce cri de coeur du président de l'association pour le soutien des malades mentaux du sénégal, Ansoumana Dione.
8 Mars decouvrez les "Visages de Femmes..."
« Visages de femmes », est un projet
photographique lancé par l’association Trias culture, il ya quelques mois de cela
à Dakar. Montrer, le visage des femmes actrices de développement dans leur
quotidien, est l’objectif de ce programme, qui a déjà formé plus d’une
cinquantaine de femmes dans la capitale sénégalaise. Les quartiers de Medina,
Grand Dakar, Pikine et Toubab Dialaw, sont concernés par ce projet. A l’occasion
de ce 8 Mars, journée mondiale de la femme, des expositions photos sur écrans
geants se tiendront dans ces quartiers de la capitale.
Entretien sonore avec Fatim
Faye, femme actrice de développement habitante à Toubab Dialaw et membre
de ce
programme.
lundi 4 mars 2013
Drame de la Medina: Nous sommes tous coupable!
L’oubli l’emportera encore sur le drame de la Medina. Comme ce
fut le cas avec le naufrage du bateau le Joola. Cet incendie qui a tué 9
enfants n’émeut que pour quelques jours les populations que nous sommes. Ravagé
par un feu cruel, ces bouts de bois de Dieu sont enfin au paradis, à l’abri de
l’insouciance des hommes et femmes que nous sommes. Triste drame, cruelle fin…l’incendie
de la Medina est notre faute collective. Je me demande quel sort méritent les
parents de ces enfants qui ont été abandonnés ? Honte à nous, pays de la
teranga d’avoir fait de nos enfants les
victimes de notre laxisme. Combien d’années que cela durera, ce théâtre affreux
qui met en scène notre indifférence notoire face à la problématique des enfants
talibés ? Combien de temps ...?
Les daaras (écoles coraniques)
existent dans nos quartiers. Des enfants y sont entassés, dans des bâtiments
hideux, abandonnés, et tout le monde le sait mais personne ne réagit. Personne
ne semble préoccupé réellement par cette question, ni les populations, encore
moins les dirigeants. Le sénégalais est un
habitué des drames et les talibés payent le plus lourd tribut. Comme si cela ne
suffisait plus de les laisser mourir dans les accidents de circulations, il
faut maintenant qu’ils brulent dans des daaras. Pauvre de nous, nous sommes
tous coupable.
vendredi 1 mars 2013
Reportage: Amoniak débarque sur vos murs...
Passionné, engagé, le message du groupe Amoniak passe fort
dans les rues. Ce groupe de graffiti représente depuis quelques années au Sénégal,
le style de cet art pictural propre au Hip Hop et qui s’impose peu à peu
dans le décor des quartiers de la capitale. Fresques murales géantes multi
-couleurs, les œuvres de ce groupe de
graffiti interpellent, sensibilisent et parfois dénoncent…
Composé de 7 membres, qui habitent Rufisque, Thiaroye et Yeumbeul,
le groupe Amoniak incarne l’image du
graffiti dans la banlieue dakaroise. Xatimystik, un des membres du groupe nous
confie que… « Amoniak c’est tout un art de vivre dicté par une passion (…) ».
Une passion qui est sans limite, ce qui a sans doute conduit le jeune Tagueur, Xatimystik,
ancien de l’école nationale des arts de Dakar
à écrire son mémoire de fin d’étude sur
le graffiti.
L’ancrage de ce groupe de graffiti à Dakar, n’empêche pas ces membres d’initier des projets à l’intérieur du pays. Une façon pour ces tagueurs
de décentraliser des initiatives vers d’autres cieux. Ainsi un projet est en
cours dans la région de Kaffrine. Plusieurs villages de cette région ont bénéficié des œuvres du groupe Amoniak dessinées sur les murs des écoles élémentaires.
Reportage: Amoniak débarque sur vos murs...
Passionné, engagé, le message du groupe Amoniak passe fort
dans les rues. Ce groupe de graffiti représente depuis quelques années au Sénégal,
le style de cet art pictural propre au Hip Hop et qui s’impose peu à peu
dans le décor des quartiers de la capitale. Fresques murales géantes multi
-couleurs, les œuvres de ce groupe de
graffiti interpellent, sensibilisent et parfois dénoncent…
Composé de 7 membres, qui habitent Rufisque, Thiaroye et Yeumbeul,
le groupe Amoniak incarne l’image du
graffiti dans la banlieue dakaroise. Xatimystik, un des membres du groupe nous
confie que… « Amoniak c’est tout un art de vivre dicté par une passion (…) ».
Une passion qui est sans limite, ce qui a sans doute conduit le jeune Tagueur, Xatimystik,
ancien de l’école nationale des arts de Dakar
à écrire son mémoire de fin d’étude sur
le graffiti.
L’ancrage de ce groupe de graffiti à Dakar, n’empêche pas
ses membres d’initier des projets à l’intérieur du pays. Une façon pour ces tagueurs
de décentraliser des initiatives vers d’autres cieux. Ainsi un projet est en
cours dans la région de Kaffrine. Plusieurs villages de cette région ont
béneficié des œuvres du groupe Amoniak dessinées sur les murs des écoles élémentaires.
mardi 19 février 2013
19 février 2012...ce jour là
Le 19 fevrier 2012...ce jour là, Rufisque connut l'une des pires manifestations de son histoire. Dans un contexte pré-électoral tendu, les populations de la vieille ville se sont levées, ce jour là comme un seul homme pour dire NON, face au coup de force d'un chef d'Etat au bord du gouffre (Abdoulaye Wade). Pour marquer cette date (historique), je reviens sur ces évènements avec des images mixés dans du son, le tout dans un diapo sonore très parlant.
mercredi 13 février 2013
Journée mondiale de la radio: La radio plus forte avec internet
Ce mercredi 13 février est célébrée, pour la première fois la journée mondiale de la radio. La radio, ce
vieux média est en Afrique et au Sénégal, le medium le plus accessible aux
populations. Mais dans un monde marqué par une révolution du numérique, ce
vieux média est-il toujours si utilisé par les populations ? A l’heure d’internet
et de la digitalisation de presque tous les objets, comment se porte la radio au
pays de la teranga ?
Le paysage médiatique au Sénégal est riche en station
radiophonique. Apres l’alternance politique de 2000 de nombreuses stations
radiophoniques ont vue le jour. Cette croissance de la bande Fm au Sénégal est
le témoin d’une ère nouvelle, celle du début de la démocratisation de l’accès à
l’information. Mais dans cette forêt de fréquences
radios, quel usage les stations radiophoniques
font réellement de l’internet ?
Jusque là, il faut dire
que peu de radios au Sénégal diffusent leur contenu sur internet. L’essentiel
de la diffusion est réalisée grâce au streaming. Le streaming, qui permet de s’émanciper
de la diffusion hertzienne trop coûteuse et géographiquement limitée, est aussi peu utilisé. Alors exploré de nouvelles
pistes s’imposent pour les radios, car il est temps plus que jamais, que les
radios profitent de l’internet à l’instar
des autres médiums.
vendredi 8 février 2013
Reportage: les agressions murales à Rufisque...
"Ce que disent les murs" est un reportage (diapo sonore) sur les agressions murales dans la ville de Rufisque. A l'aide de mon appareil photo numérique, j'ai sillonné les grandes artères de la ville pour capturer les messages écrits ça et là sur les murs de la vieille ville. Ce décor peu reluisant qui cohabite avec les vieux batiments, informe sur au moins une chose: Rufisque est une ville politiquement chargée. A vous d'en juger...
samedi 2 février 2013
MISMA: Un contingent sénégalais a quitté la capitale Dakar ce Samedi
Deux cent (200) soldats sénégalais ont quitté ce matin le
camp militaire Moussa Dioum de Bargny pour rallier la mission internationale de
soutien au Mali. Il sagit du premier contingent de militaires sénégalais en
partance pour le Mali depuis le debut de la crise malienne. Ce contingent part rejoindre le detachement precurseur du sénégal constitué de 50 soldats. Le géneral Mamadou
Sow qui a presidé la ceremonie de depart revient dans cet extrait audio sur les
objectifs de cette troupe de 200 militaires.
mercredi 23 janvier 2013
Maouloud 2013: Quelle sécurité routiére pour moins de morts sur les routes?
Les évènements religieux au Sénégal sont les moments favoris pour les déplacements massifs des populations vers les régions.
Magal de Touba, Gamou de Tivaouane ou de Kaolack, ces manifestations qui drainent des milliers de personnes sur les routes sont trés souvent entachés d'accidents mortels de circulation. Pour lutter contre la recrudescence des accidents, la nouvelle prevention routiére lance à chaque évènement religieux des campagnes de sensibilisation à l'intention des usagers de la route. Cette année le Gamou 2013 se déroule juste quelques semaines aprés le magal de Touba qui a connu plus de 26 morts sur les routes. Je vous propose de suivre mon entretien avec Matar Faye, le directeur de la nouvelle prevention routiére du sénégal sur les mesures de sécurités prises pour le Maouloud 2013.
Magal de Touba, Gamou de Tivaouane ou de Kaolack, ces manifestations qui drainent des milliers de personnes sur les routes sont trés souvent entachés d'accidents mortels de circulation. Pour lutter contre la recrudescence des accidents, la nouvelle prevention routiére lance à chaque évènement religieux des campagnes de sensibilisation à l'intention des usagers de la route. Cette année le Gamou 2013 se déroule juste quelques semaines aprés le magal de Touba qui a connu plus de 26 morts sur les routes. Je vous propose de suivre mon entretien avec Matar Faye, le directeur de la nouvelle prevention routiére du sénégal sur les mesures de sécurités prises pour le Maouloud 2013.
mardi 22 janvier 2013
Openstreetmap à Rufisque...
Rufisque a abrité le
jeudi 17 Janvier dernier, une mapping party (journée de cartographie collaborative)
. Une initiative de la startup Web Event Rufisque en partenariat avec
Humanitarian Openstreetmap team. C’est le centre culturel Maurice Gueye qui a
abrité l’événement. Une vingtaine de jeunes mappers ont été formé à l’utilisation
de la plateforme Openstreetmap et à la
collecte de données avec GPS. Objectif visé est de constituer une communauté
Openstreetmap à Rufisque à fin de cartographier la ville et de rendre libre les
données geographiques de Rufisque.
Diaporama sonore de la journée de cartographie collaborative:
lundi 14 janvier 2013
Nord Mali: entretien avec un blogueur de Gao
Les combats entre les forces armées françaises et les
islamistes font rage au Nord Mali. Apres l’offensive aérienne lancée par les
militaires français, les populations de Gao ont manifesté leur joie dans les
rues de la ville qui était, il ya encore
quelques jours sous l’emprise des islamistes. « Sur place pas la moindre
activité sociaux-économique, le bruit des bombardements des bases islamistes résonne
dans la ville et les populations ne sortent presque pas de leur maison » me dit au bout du fil Oumarou Mouhamed Lamine un ami journaliste-blogueur
à Gao. Je vous propose de suivre mon
entretien téléphonique avec lui.
Oumarou Mouhamed Lamine est journaliste blogueur dans le
site ouestafrikablog.net . Il travaille à la radio AADAR FM KOIME depuis 2004. Il
est l’auteur de nombreux articles sur la crise malienne et notamment sur l’arrivée
des islamistes à Gao sa ville natale.
samedi 12 janvier 2013
Entretien avec le maire de Rufisque Badara Mamaya Séne
Le vote du budget de la ville de Rufisque a eu lieu ce samedi dans l'enceinte de la salle des fêtes de la ville. sur la soixantaine de conseillers municipaux, le budget estimé approximativement à 7 milliards 50 millions a été adopté par une écrasante majorité des conseillers presents. J'ai eu droit à un entretien avec le maire de la ville Badara Mamaya Séne qui est revenu sur plusieurs points importants de la gestion de la ville de Rufisque, notamment l'orientation du budget, les futurs investissements et la suspension des salaires de deux employés municipaux membre du mouvement Béss Dù Niàkk.
PS: entretien réalisé en Wolof
dimanche 6 janvier 2013
Pour que jamais ne se taise l’opinion face à l’injustice…
Apres la publication de ma caricature du maire de Rufisque
sur les réseaux sociaux, je crois important de recadrer certaines personnes qui
trouvent cet acte incorrect et qui n’arrêtent de m’envoyer des messages privés.
Avant tout, il faut que ces personnes sachent que je ne retirerai pas cette
photo ! Je ne me sens nullement ébranlé par vos critiques et attaques
déguisées. Si vous êtes allergique à la critique et à la liberté d’opinion des
gens, vous ne faites que m’encourager davantage à poursuivre mon combat. Je
suis rufisquois et j’ai le droit de parler du maire de ma ville en le
caricaturant (sans insultes ni grossièreté) pour faire passer un message… Aux
apprentis sorciers et autres politicards déguisés sous des manteaux de pseudo acteurs
de développement, je dis Halte, que cesse l’intimidation !
Web Activiste je suis, citoyen libre je resterai…
jeudi 3 janvier 2013
Mairie de Rufisque: excès de zèle pour sentence aveugle!
Vent d’indignation à la mairie de Rufisque. Le maire Badara Mamaya Séne suspend les salaires de deux travailleurs municipaux. En l’occurrence Babacar Thiaw et Babacar Sy. Ces derniers ont été tout bonnement interdits d’accès à la mairie.
Interrogés, ils disent ignorer les raisons de leur suspension et dénoncent une injustice.
![]() |
Lettre de demande d'explication de l'employé Babacar Thiaw |
Interrogés, ils disent ignorer les raisons de leur suspension et dénoncent une injustice.
Inscription à :
Articles (Atom)