samedi 1 mars 2014

Rufisque, pour que la culture soit!


Samedi dernier, en passant à côté du jardin public de Rufisque, j’étais étonné de voir autant de monde, des passants, assister à un mariage en plein air (comme l’on regarde  un spectacle). « La nature ayant horreur du vide, les mariages deviennent des spectacles artistiques dans nos espaces public maintenant » me suis-je dis avec un pincement au cœur. Une situation qui  m’amène à croire que CULTURELLEMENT cette ville ne vit plus.  Rufisque  perd sa singularité sur le plan culturel. Il ne s’y passe plus grand-chose de nouveau ou d’original: elle fascine moins, elle n’étonne plus. Nous nous battons certes, pour renverser cette tendance, mais nos efforts sont hélas, assimilables à un grain de sable dans l’océan.

Les nombreuses années sans réelle politique culturelle, ont contribué à précipiter la décadence de cette ville dans une ruralisation sans précèdent. Il est temps de faire le constat et tirer les leçons de cette situation. A nos autorités je dis la culture, ce sont les gens qui la font. Les artistes, bien sûr, dont il faut aider à garantir les rémunérations. Mais aussi tous ceux qui ont une pratique culturelle et/ou artistique. Loin des strass et des paillettes, de l’évènementiel sans lendemain, le monde de la culture est avant tout un monde économique varié d’autant de savoir-faire, de techniques, de mots et de symboles que d’hommes et de femmes qui le composent.

Il faut, pour le développement de cette ville que la culture devienne le moteur de la conquête de nouveaux territoires dans l’espace et dans le temps.

PS : La mairie de Rufisque dépense des millions dans le secteur éducatif, mais elle ignore certainement que rien ne peut se faire sans éducation artistique !

Marché de Rufisque, la vraie fausse rénovation


Mon jugement personnel sur les travaux de rénovation du marché au poisson de Rufisque. La réception de l’édifice le jeudi 27 fevrier est un ouf de soulagement pour les nombreux commerçants restés trop longtemps dehors à vendre (je m'en réjouis). Par contre, je ne peux comprendre comment une simple rénovation, qui comprend essentiellement que des travaux de carrelages peut durer plus de 12 mois (De qui se moque t-on suis -je tenté de dire?) Encore un problème avec l'entrepreneur me dira t-on, tout comme le stade Ngalandou Diouf dont le délai de livraison a largement été dépassé . Un an aurait largement suffit pour au moins bien faire et ainsi offrir aux commerçants, un espace de travail convenable. Mais au lieu de cela, l'on nous offre un travail à moitié fait en laissant intact la toiture rouillée du marché et l'on se glorifie par de la récupération politique sans scrupule, la réception de cet édifice.

mardi 25 février 2014

Impressions

Pour ceux qui ont raté mon intervention dans la 2 éme partie de l'émission "Impressions" du lundi 24 février sur la 2Stv, le lien de la vidéo est disponible.

mardi 24 septembre 2013

Des acteurs veulent créer de l'emploi grâce au secteur technologique


Aider le gouvernement du Sénégal dans sa politique de création d'emploi, c'est le défi que c'est lancé les acteurs de l'écosystème d'internet au Sénégal. A l'occasion du forum national sur la gouvernance d'internet tenu la semaine dernière, divers acteurs ont proposé la mise en place d'un cadre de concertation sur la création d'emploi grâce  aux métiers d'internet.
« Il est temps de mettre notre expertise au service de ce pays et surtout penser à la création d'emploi. Le Sénégal regorge de ressources humaines importantes dans le secteur des Tic qui méritent d'être pris en compte dans la réflexion pour la création d'emploi dans ce secteur. Nous avons l'obligation d'établir la jonction entre cette compétence des acteurs et la nécessité de résoudre les besoins des populations. » A déclaré Mouhamadou Diop, directeur général de l'hébergeur Kheuweul.com.
Alex Corenthin, président d'ISOC Sénégal structure organisatrice du forum, estime que le Sénégal dispose d'infrastructure pour une réelle mutualisation de l'économie numérique, mais le principal problème demeure la non -exploitation adéquate de cette infrastructure. « Il faut qu'on pose le débat de la gestion des infrastructures technologiques au Sénégal. Elles sont relativement développées, mais leur usage pose problème. De nombreux acteurs capables de faire des économies, créent des emplois mais n'ont pas accès aux infrastructures. La plupart des infrastructures sont dédiées soit à la SONATEL soit à L'ADIE. Il est temps de mutualiser l'économie numérique au sénégal pour la création d'une vraie chaine des valeurs. »


Le ministre de la communication et de l'économie numérique, Cheikh Bamba Dieye pour sa part affirme toute son adhésion pour la mise en place d'un cadre de concertation qui pourra prendre en compte les réflexions des acteurs sur la problématique de la création d'emploi au Sénégal grâce à la technologie.

lundi 23 septembre 2013

DakarLug lance une pétition pour exiger de l'Etat du sénégal l'utilisation des logiciels libres


Encourager l’utilisation des logiciels libres dans l’administration publique au Sénégal, c’est l’objectif de la communauté DakarLUG. Cette communauté de passionnés de logiciel libre basée dans la capitale sénégalaise a lancé depuis quelques jours une pétition pour l’application d’une politique d’utilisation des logiciels libres par le gouvernement du Sénégal.
« Le gouvernement du Sénégal, vache à milliards de Microsoft. L’ADIE aurait déjà versé plus de 3 milliards de Fcfa à Microsoft pour l'achat de licences et aurait octroyé des contrats d'achats de logiciels pour plus de 500 millions FCFA durant la période de 2006 à 2009, puis de 2011 à 2013.
Alors que la plupart des pays industrialisés ont commencé, depuis plusieurs années, la migration de leurs infrastructures technologiques en utilisant des logiciels libres, l'administration publique Sénégalaise accuse déjà un retard prononcé. »a expliqué DakarLUG a propos de cette pétition qui interpelle le ministre en charge des Télécommunications et de l’économie numérique.
« Nous demandons donc, au Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique du Sénégal de favoriser le développement et l'utilisation des logiciels libres dans l'administration publique, et ce, pour le bien-être économique du Sénégal. » Signale toujours la pétition.
De l’avis des membres de la communauté DakarLUG, le lancement de cette pétition n’est qu’une étape du processus de sensibilisation entrepris depuis plus d’un an sur l’usage des logiciels libres.

Voir le  lien  ici pour signer la pétition.