samedi 29 juin 2013

Ça bouge à Rufisque avec les "Social Media Session"...


La communauté Web Event Rufisque se renforce de nouveaux membres. Et cela n’est que salutaire pour le mois de juillet qui coïncide avec le lancement du projet Social Media Session. Ce nouveau projet intitulé aussi SMS, est une université d’été des TIC entièrement consacré au grand public. Eh oui nous restons toujours dans cette optique de sortir l’univers des technologies du web dans son milieu intimiste. S’ouvrir au monde et partager notre passion, reste donc  notre credo…Mais au-delà de cette passion d’entreprendre des initiatives révolutionnaires, l’enjeu de ces « Social Media Session » est de faire de la ville de Rufisque, « un carrefour d’initiatives technologiques ».
Prévu le 6 Juillet au centre culturel Maurice Gueye, le lancement des « Social Media Session » se veut une manifestation Open, ouvert au public. Une sorte de mini barcamp qui se déroulera en une demi-journée avec des présentations sur des concepts web ponctuée de rencontres avec les acteurs de l’écosystème d’internet au Sénégal. Après le lancement officiel de ce projet, place aux ateliers d’initiation des outils technologiques pour différents public. Des ateliers qui s’étaleront  jusqu’au mois d’aout avec comme cible : des jeunes passionnés d’écriture participative, groupements féminins, artistes photographes ainsi que les artisans du village artisanal de Rufisque.  Ce gigantesque projet qui nécessite beaucoup de moyens (financier, matériel) n’a pas encore  connu l’adhésion de bailleurs excepté la fondation Sococim qui  a manifesté sa volonté d’accompagner certaines manifestations de ce projet. Toutefois la recherche de partenaires se poursuit.

Pour s’inscrire pour le lancement des « Social Media Session », le lien c’est ici…

lundi 24 juin 2013

Et si l'apocalypse se cachait derrière le réchauffement climatique?


6 heures du matin, mon réveil sonne.  Je ne suis ni endormi ni totalement réveillé. Je suis dans un état second. Machinalement je branche mes écouteurs sur mon téléphone et allume la radio. Les infos résonnent dans mes oreilles… Comme un lointain écho, j’entends une voix parler du rapport de la banque mondial sur les conséquences du changement climatique.  Le contenu du rapport sur  ma région est inquiétant: Vague de sécheresse en Afrique au sud du Sahara, disparition des savanes, montée des eaux… Le tableau est bien obscur et ne présage rien de bon pour nous autres dans ce futur –présent, puisque les échéances pour ce changement apocalyptique sont estimées entre 2030 et 2080. Comment sera le Sénégal mon pays ? Une vague d’inquiétude m’envahi, je suis sidéré, le sang se glace tout d’un coup dans mes veines à la seule représentation de ce  futur bizarre.  Je me réveille de mon sommeil éveillé. Debout sur mon lit, l’inquiétude ne me quitte pas. Je pense à ma capitale Dakar. Comment sera-t-elle écologiquement dans 30 ans si elle est aujourd’hui considérée comme la 2éme ville d’Afrique la plus polluée ? J’ai froid au dos. La montée des eaux fera t-elle disparaitre mon quartier natal Keury Kao à Rufisque ? Quelle sera l’ampleur de l’érosion côtière dans les régions du Cap-Vert ? Autant d’interrogations qui se bousculent dans ma tête. Je cherche un échappatoire à ces pensées apocalyptiques, mais j’y arrive toujours pas…Alors je change de fréquence radiophonique. Encore les infos. Une autorité annonce un plan d’industrialisation de nos campagnes pour lutter contre le chômage et la pauvreté. J’essaie de faire le rapprochement avec le rapport de la banque mondiale sur le changement climatique. Mais tout est claire dans mon esprit : Les Politiques de développement visant à réduire la pauvreté  et qui ne tiennent pas compte de l’impact de nos comportements actuels vis-à-vis de l’environnement  sont condamnés à l’échec.
Voir l'infographie du rapport de la banque mondiale ici
http://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2013/06/19/Infographic-Climate-Change-in-Sub-Saharan-Africa-South-Asia-South-East-Asia

vendredi 7 juin 2013

Espagne: des centaines d'émigrés africains menacés d'expulsion


Poblenou est un quartier de Barcelone (Espagne). Les émigrés africains qui vivent dans ce quartier de la catalogne sont confrontés à la crise économique qui frappe l’Espagne. Après les pertes d’emploi, les activités au ralenti, les émigrés africains vivent aujourd’hui dans la peur de l’expulsion. Dans le quartier de Poblenou, plus de 300 émigrés africains dont 200 sénégalais sont menacés de quitter les hangars dans lesquels ils vivent. Un déguerpissement ordonné par la mairie de Barcelone. Pour défendre la cause de ces émigrés africains, les habitants du quartier de Poblenou ont décidés de porter ce combat. Bataille judiciaire, mobilisation sociale à travers des activités socioculturelles sont concoctés par les habitants de Poblenou pour soutenir la cause des émigrés africains.  A noter que cette tentative d’expulsion de ces émigrés  vivant dans ces hangars n’est pas une première. Ibrahima Seydi, porte parole de ces émigrés explique “qu’apès la première tentative d'expulsion en juillet dernier, stoppée par les organisations du quartier, la mairie a proposé un plan d'action qui s'est réduit à des solutions temporaires et qui ont été rejetés par la majorité car elle impliquait qu'ils devaient arrêter leur activité de ferrailleur, seule source de revenus. De leur côté les services sociaux qui devaient intervenir n'ont pas donné signe de vie, seule la Croix Rouge est apparue.”

Le procés pour l’expulsion des émigrés est prevue le 11 juin 2013. Les diferentes organisations du quartier de Poblenou se mobilisent pour soutenir ces centaines d’africains du hangar. Je vous propose un entretien que j’ai eu à réaliser avec le porte parole de ces émigrés Ibrahima Seydi et Marie Elene, une habitante de la catalogne.


Devant cette situation Ibrahima S, demande aux gouvernements africains et en particulier au sénégalais de dénoncer dette violation des droits de l'homme devant l'ONU et l'UNESCO. L'avocat qui les représente insiste sur le fait que ces expulsions se font conjointement avec la police nationale pour pouvoir arrêter les sans papiers et les envoyer en centre d'internement. Les travailleurs sénégalais refusent de partir et demandent seulement qu'on les laisse travailler en paix dans leur dénuement et Ibrahima S. nous rappelle qu'ils ont eux aussi contribués à la société espagnole par leur travail et que beaucoup de sénégalais qui sont rentrés ont perdu leurs droits au bénéfice du gouvernement espagnol. Les expulsions auront lieu dans les semaines à venir l'intervention de tous est devenu urgente.