mardi 24 septembre 2013

Des acteurs veulent créer de l'emploi grâce au secteur technologique


Aider le gouvernement du Sénégal dans sa politique de création d'emploi, c'est le défi que c'est lancé les acteurs de l'écosystème d'internet au Sénégal. A l'occasion du forum national sur la gouvernance d'internet tenu la semaine dernière, divers acteurs ont proposé la mise en place d'un cadre de concertation sur la création d'emploi grâce  aux métiers d'internet.
« Il est temps de mettre notre expertise au service de ce pays et surtout penser à la création d'emploi. Le Sénégal regorge de ressources humaines importantes dans le secteur des Tic qui méritent d'être pris en compte dans la réflexion pour la création d'emploi dans ce secteur. Nous avons l'obligation d'établir la jonction entre cette compétence des acteurs et la nécessité de résoudre les besoins des populations. » A déclaré Mouhamadou Diop, directeur général de l'hébergeur Kheuweul.com.
Alex Corenthin, président d'ISOC Sénégal structure organisatrice du forum, estime que le Sénégal dispose d'infrastructure pour une réelle mutualisation de l'économie numérique, mais le principal problème demeure la non -exploitation adéquate de cette infrastructure. « Il faut qu'on pose le débat de la gestion des infrastructures technologiques au Sénégal. Elles sont relativement développées, mais leur usage pose problème. De nombreux acteurs capables de faire des économies, créent des emplois mais n'ont pas accès aux infrastructures. La plupart des infrastructures sont dédiées soit à la SONATEL soit à L'ADIE. Il est temps de mutualiser l'économie numérique au sénégal pour la création d'une vraie chaine des valeurs. »


Le ministre de la communication et de l'économie numérique, Cheikh Bamba Dieye pour sa part affirme toute son adhésion pour la mise en place d'un cadre de concertation qui pourra prendre en compte les réflexions des acteurs sur la problématique de la création d'emploi au Sénégal grâce à la technologie.

lundi 23 septembre 2013

DakarLug lance une pétition pour exiger de l'Etat du sénégal l'utilisation des logiciels libres


Encourager l’utilisation des logiciels libres dans l’administration publique au Sénégal, c’est l’objectif de la communauté DakarLUG. Cette communauté de passionnés de logiciel libre basée dans la capitale sénégalaise a lancé depuis quelques jours une pétition pour l’application d’une politique d’utilisation des logiciels libres par le gouvernement du Sénégal.
« Le gouvernement du Sénégal, vache à milliards de Microsoft. L’ADIE aurait déjà versé plus de 3 milliards de Fcfa à Microsoft pour l'achat de licences et aurait octroyé des contrats d'achats de logiciels pour plus de 500 millions FCFA durant la période de 2006 à 2009, puis de 2011 à 2013.
Alors que la plupart des pays industrialisés ont commencé, depuis plusieurs années, la migration de leurs infrastructures technologiques en utilisant des logiciels libres, l'administration publique Sénégalaise accuse déjà un retard prononcé. »a expliqué DakarLUG a propos de cette pétition qui interpelle le ministre en charge des Télécommunications et de l’économie numérique.
« Nous demandons donc, au Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique du Sénégal de favoriser le développement et l'utilisation des logiciels libres dans l'administration publique, et ce, pour le bien-être économique du Sénégal. » Signale toujours la pétition.
De l’avis des membres de la communauté DakarLUG, le lancement de cette pétition n’est qu’une étape du processus de sensibilisation entrepris depuis plus d’un an sur l’usage des logiciels libres.

Voir le  lien  ici pour signer la pétition.

dimanche 15 septembre 2013

Notre incivisme nous tuera

J’avais juré de ne plus parler de Rufisque et de sa saleté. Je m’étais promis de ne plus dénoncer les pratiques abjectes de certaines populations en connivence avec certaines autorités.
Mais le mal est profond et en parler s’impose comme un devoir. Mardi dernier, je me rendais au cimetière Chrétien de Diokoul. Ce cimetière vieux de plusieurs siècles et témoin de l’histoire de Rufisque (Il y existe des tombes qui date de 1600) ne contient presque plus d’espace pour enterrer les morts (Je vous dirai le pourquoi, une prochaine fois). Mais ce qui me préoccupe ici, c’est bien l’accès à ce cimetière. Un accès rendu difficile à cause de l’insalubrité qui règne aux environs du quai de pêche de Rufisque. Par euphémisme, j’appellerai cela IN- SA LU -BRI -TE, mais le mot traduit trop faiblement, le bordel qui règne aux environs du quai de pêche de la vieille ville. Entre les eaux stagnantes mélangées aux détritus de poissons pourris, et la puanteur du canal, l’overdose est assurée. Et il ya vraiment de quoi degueuler, tellement les lieux sont insupportables ! Je me demande comment peut-on travailler dans une telle porcherie ? Que fait la brigade du service d’hygiène de la ville pour arrêter cette pollution qui peut avoir de sérieuses répercussions sur la santé des populations ? Pourquoi il n’existe pas de voies d’évacuations des eaux qui proviennent du quai de pêche, pour se déverser à la mer ? Bref, tout semble prouver qu’on refuse le développement dans cette ville.

 PS : si je n’interpelle pas les autorités municipales de Rufisque, c’est par ce qu’elles sont inexistantes à mes yeux.