lundi 30 janvier 2012

Le drapeau en berne…


La nation sénégalaise est en deuil. Le peuple affligé par la cascade de crises et de manifestations violemment reprimées qui s’abattent  sur le Sénégal, inquiète plus d’un. La débâcle de nos lions à la coupe d’Afrique des nations n’est que la suite logique d’un processus de décrépitude sans précédent d’un système pourri. Je vous avoue mon sentiment de satisfaction, après la n-iéme défaite de l’équipe du Sénégal. Une équipe qui sort ainsi par la petite porte sans même avoir gagné le dernier match pour l’honneur. Oui je suis satisfait de cette débâcle bien mérité, car pourquoi gagner pour l’honneur, si au bled, cette notion a foutue le camp. L’honneur a disparu de notre Sénégal, depuis que le conseil prostitutionnel à écarter les jambes pour se laisser B… par qui vous savez…  tchimmm.
J’affirme mon sentiment de dégout à l’endroit de l’acte posé par les 5 sages du conseil constitutionnel du Sénégal.  Car c’est la goutte de trop qui fera basculer notre pays dans la contestation la plus féroce de  notre histoire. Accepter la candidature pour un troisième mandat du président Abdoulaye Wade, c’est accepté l’affront, l’injure, c’est insulté la république et ses fondements. Face à cet affront, la seule décision et posture à adopter est le refus du peuple à accepter ce coup d’Etat constitutionnel. Dire non pour sauver la face craquelée  de notre démocratie dont la vitrine n’est plus reluisante. Dire non, pour résister face à l’oppression d’une bande de politiques en manque de valeur. Notre nation le Sénégal va mal, aujourd’hui plus qu’hier. Et l’heure est grave. Pour la sauvegarde de la paix et de la quiétude sociale, nous devons impérativement dire non et se  battre contre l’injustice. La rue est à nous, investissons là donc. L'avenir nous jugera.

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