Rufisque dans la fièvre des manifestations contre la candidature de Abdoulaye Wade

Samedi 18 février. Il est 23heures 30 minutes à Rufisque. L’air frais de la nuit fait fuir les derniers passants

de la rue Adama Lo. Mais sur la route nationale, à hauteur des quartiers Merina, Colobane,et Thiawlene, un groupe de jeunes manifestent. Ils detruisent une affiche placardée du candidat Abdoulaye Wade.

le petit groupe de manifestant grandit. la foule devient de plus en plus dense. et les manifestants sont en furie. En quelques minutes après le regroupement des manifestants, la route nationale est barrée par des pneus calcinés et des barres de fer. 

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Le saccage est visible. le terminus de "Dakar Dem Dikk", est littéralement saccagé par les manifestants. Les debris des chaises et bancs du terminus viennent alimentés le feu de la révolte qui grossit sous les flammes.

Mur de feu érigé par les jeunes manifestants. il est 23heures 45 minutes. La police tarde à intervenir. la foule , scande "Y'en a marre de Abdoulaye Wade et sa police"

le barrage des manifestants. les forces de l'ordre accusent un retard dans leur intervention. Et les jeunes manifestants augmentent l'intensité de la manifestaion. la nuit sera longue. il est minuit et dem

La route nationale est méconnaissable. les véhicules ne circulent plus.

les forces de l'ordre interviendront finalement aux environts de 2heures du matin pour stopper l'avancée des manifestants. Un samedi soir, pas comme les autres à Rufisque.


Credits photos: Alexandre Gubert Lette

Le drapeau en berne…

La nation sénégalaise est en deuil. Le peuple affligé par la cascade de crises et de manifestations violemment reprimées qui s’abattent  sur le Sénégal, inquiète plus d’un. La débâcle de nos lions à la coupe d’Afrique des nations n’est que la suite logique d’un processus de décrépitude sans précédent d’un système pourri. Je vous avoue mon sentiment de satisfaction, après la n-iéme défaite de l’équipe du Sénégal. Une équipe qui sort ainsi par la petite porte sans même avoir gagné le dernier match pour l’honneur. Oui je suis satisfait de cette débâcle bien mérité, car pourquoi gagner pour l’honneur, si au bled, cette notion a foutue le camp. L’honneur a disparu de notre Sénégal, depuis que le conseil prostitutionnel à écarter les jambes pour se laisser B… par qui vous savez…  tchimmm.

Sénégal: l'école est dans la rue et tout le monde s'en fout

L'année 2012 commence véritablement mal pour le Sénégal. Élimination des Lions à la CAN, augmentation du prix du gaz et du riz, gréve des secteurs du transport et de l'hydrocarbure, et surtout  le plus inquiétant de tous, la paralysie du secteur de l'éducation. Ce dernier aspect est d'une gravité silencieuse face à la situation pré-électorale que traverse le pays. Les nombreuses perturbations notées dans le secteur de l'éducation n'augurent pas un avenir heureux pour cette année scolaire 2012. Le dire serait devenu chose banale, tellement le mal qui gangrène l'école Sénégalaise est relégué au second plan. Année électorale oblige, va t-on me dire? Mais que diable font tous ces dirigeants qui prétendent gérer la cité?

Moi, journaliste-blogueur

On dit souvent qu’écrire est un accouchement parfois douloureux, mais qui réveille certaines sensibilités et aspirations. Aujourd’hui, et surtout grâce à internet, écrire en toute liberté a le mérite de révéler l’expression de nos pensées les plus profondes. Cette démocratisation de l’écriture, favorisée par l’avènement du web2.0 a fait de moi ce que je suis aujourd’hui : un blogueur. Au fil des mois, et maintenant des années, cette activité est devenue pour moi une passion et mon blog, une autre partie de ma vie. Mes humeurs s’y affichent aisément, mon engagement aussi.

Wade, l'homme qui veut rester au pouvoir...

« La légitimité est aussi nécessaire au pouvoir, que la musique des mots à la poésie. Ce n’est pas le pouvoir qui fonde, après coup, la légitimité. C’est la légitimité qui fonde le pouvoir. C’est elle qui le colore et permet aux citoyens de l’accepter. »  Écrit  Jean Bothorel éditorialiste au Figaro.

A plus de 86 ans, Abdoulaye Wade, le président du Sénégal compte briguer un troisième mandat, vraisemblablement illégitime. Son discours de fin d’année à la nation, l’a encore démontré de façon pathétique. Et que dire de sa dernière sortie médiatique accordée à la presse étrangère?  Une énième bêtise sous le soleil des tropiques, qui augure une année électorale plutôt mouvementée. Le danger est imminent. Car à quelques encablures de l’élection présidentielle de février 2012, la validité de la candidature du plus âgé des présidents du monde, risque d’embraser le pays.

Rufisque: des jeunes marchent contre la politique du maire et flinguent l'Etat.

Le conseil communal de la jeunesse de Rufisque a organisé ce mercredi, une marche de protestation, pour dénoncer la mauvaise politique d’emploi des jeunes menée par le Gouvernement du Sénégal. De l’avis du président de ce conseil, Pape Momar Mboup, « Rufisque est une ville qui est doublement laissé en compte par l’Etat qui, ne respecte ses engagements en matière de réalisation de travaux et la municipalité de Rufisque qui se distingue par une mauvaise gestion additionnée à l’absentéisme répétée du maire Badara Séne. »   Cette marche qui a regroupé des centaines de personnes, intervient dans une période perturbé par des attaques interposées entre le conseil communal de la jeunesse de Rufisque et les proches du maire Badara Séne. Ce matin, le pire a été évité.

Barcamp Dakar 2011: c'est parti pour la 3 éme édition

Hello !!! La 3 éme édition du Barcamp au Sénégal ouvre ses portes ce week end à Dakar. Alors c’est parti pour vivre intensément des moments de partage et d’échange autours des technologies de l’information et de la communication. Pour ceux qui l’ignorent encore, le Barcamp est un concept qui est né  en Californie en 2005. En seulement trois ans, il est devenu un vaste réseau international de conférences propagé par les férus des technologies. Le Barcamp, c’est aussi