Rufisque subit sa géographie, et les populations riveraines de la cote le savent mieux que quiconque. La lancinante question de l’avancée de la mer refait surface pour encore perturber la quiétude des populations de Merina, Tiawléne et Diokoul. Les vagues de la mer ont encore fait parler d’elles ce jeudi 12 Mai. Ironie du sort ou simple coïncidence malheureuse, les autorités locales célébraient en grande pompe le mercredi 11 Mai, le lancement des travaux de construction d’une nouvelle Digue.
Maisons envahies d’eaux, rue inondées, ce spectacle lié à l’avancée de la mer est bien connu des populations de Merina. Maguette Gueye, mère de famille s’active à ranger ses bagages dans sa maison envahie par les vagues. « Mon salon est inondé par les eaux de la mer. Vous savez notre maison est juste à coté et chaque année nous vivons la même situation. Les vagues traversent la digue de protection pour venir s’abattre sur nos maisons. Certains bagages n’ont pas pu résister aux vagues. » Explique cette mère de famille le visage attristé. Pour se protéger des vagues en furies, la famille Gueye se met aux travaux de bricolage afin de se prémunir d’un éventuel déchainement de la mer. Sur les allées des rues du quartier, il est difficile de se frayer un chemin. Les eaux occupent les rues et rendent impraticables le déplacement des habitants. Cette problématique de l’avancée de la mer, est très récurrente dans cette zone, surtout en saison de pluie. Une situation qui pousse les populations de Rufisque à demander l’accélération des travaux de construction de la digue de protection.
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