mardi 16 octobre 2012

sénégal-cote d'ivoire: Non mon peuple n'est pas violent...


Au moment où l’amertume est le sentiment le mieux partagé chez les supporters sénégalais, les réactions d’après match se poursuivent et me désole à plus d’un titre. Un match interrompu à cause de la colère des supporters qui jetaient des projectiles sur la pelouse, est un comportement regrettable qui n’honore pas le faire Play. Mais la violence dans les stades, on en voit partout et même dans les plus grands pays de football au monde. Imputer la colère de certains supporters « idiots » au peuple sénégalais est mal nous connaitre. Nous sommes un peuple grand, nous sommes un peuple digne. N’en déplaises à certaines personnes…
 Malgré l’issu de cette rencontre, les supporters ivoiriens n’ont jamais été, « volontairement », la cible de nos supporters en colères. Car au fond  nous n’en voulons qu’à nous même pour ne pas dire à nos dirigeants et à la confédération africaine de football CAF, qui nous donne à chaque rencontre des arbitres de bas niveau et souvent à la carrière très controversé.
 En toute franchise, devant cette équipe ivoirienne, je n’éprouve que respect et considération à leur endroit. Face au Sénégal elle a montré toute sa maturité et sa classe sur le terrain. Et Didier Drogba a encore montré qu’il est un joueur de classe mondiale. L’équipe du Sénégal quant à elle, a perdu à cause de l’absence majeure de projets de jeu solide, que son entraineur  n’a pu construire. Depuis la débâcle de Bata en guinée équatoriale lors de la dernière coupe d’Afrique, nous ne cessons de faire du neuf avec du vieux. Prétendre changer les attitudes, alors que les personnes à l’origine de ces mauvaises attitudes sont là, ne nous conduira nulle part. Nous ne savons pas tirer les leçons de notre échec. Bata l’a démontré et notre élimination  de la CAN2013 par la cote d’ivoire, n’est que la suite logique d’un processus de tâtonnement et de pilotage à vue amorcé par des dirigeants qui ont montré leurs limites. La reconstruction se fait dans la vérité. Et je le  crois, nous nous sommes assez menti. Nous portons en nous, les germes de notre propre échec. Il est temps d’appeler nos fédéraux à la raison en sachant démissionner et reconnaitre ses torts.






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